ENG / The wind slaps your face and dries it. It's cold. Most of the farmers are experiencing this freeze in the « Puszta » every day, every weeks of winter.
The earth is arid, it didn't rained much this year. Autumn and winter had been one of the most dry season since a while. Despite everything, people keep on cultivating their lands, cherishing it.

Puszta means « empty, isolated ». These plains are just empty flat land as far as the eye can see. Half deserted. Sand, some roads, and small farms sometimes abandoned.
The ambiance is calm, however, i can feel a weird feeling.
These fields have a spectral dimension. Almost a ghostly light, intense...
Losing myself in these flat lands, sticking to the lines, the curves. This « empty » places, isolated start to show me a poetical dimension.
I spent months photographing the « empty », the isolated and the dust. Experiencing the loneliness in these dry lands.
My loneliness in this hungarian steppe.






       FRA / Le vent fouette le visage et l’assèche. Il fait froid. Cette sensation glacée, c’est ce que vivent les paysans de la « Puszta » tous les jours, toutes les semaines de l'hiver. La terre est aride, il ne pleut pas beaucoup, La saison Automne-Hiver a été une des plus sèches depuis très longtemps. Malgré cela, les paysans continuent de cultiver leurs terres, non sans difficulté.
Puszta, qui veut dire « vide, isolé ». C’est cette région, avec ses kilomètres de champs à perte de vue semi désertes.
Des bois de temps en temps, quelques arbres et de la poussière. Du sable, quelques routes et des petites fermes parfois abandonnées.
L’atmosphère y est paisible. Pourtant dans cette nature, je découvre un sentiment bizarre.
Ces champs possèdent une dimension spectrale, une lumière presque dure, fantomatique.
Me perdre dans ces plénitudes géographiques, m'attacher aux lignes, aux courbes, donner une dimension poétique à ces terrains «vides», isolés.
Photographier le « vide », l’isolé, la poussière.
Ma solitude dans les steppes hongroises.

Hungary - All images  © Clément Beraud 2012