The perpetual changement of the Nature since time immemorial questions our vision that we have on our history.
Limits of necessary urban spaces to Human have always been pushed forward. Constructing and taking a more and more important place in our environnement.
To understand, today, those phenomenon of building and mass construction. I’ve been looking back at what France did in the past in terms of urban expansion on its territory.
This work, started in 2011, is addressing the issue of coastal urbainzation. A coast, where different structures are obstructing the sea horizon.
Using every grain of sand, we’ve been constructing infrastructures for a view, for being closing to the sea. Merchandizing the coast until its paradox, opposed to logic of what we might of Nature.
What kind of regard can we give to this coast ?
This work is pointing out our environnement and our impact.
Through these tryptic, these contemplative images composed in a travelling form are creating a mooring point leading the public to make the link between their personal regard and theses impersonal places.
FR / L’image, une pause sur un lieu donné à un moment donné.
L’homme s’inscrit, depuis plusieurs siècles, dans un perpétuel changement de la nature.
Les limites de l’espace urbain « nécessaire » à l’homme sont constamment repoussées. Il construit et occupe de plus en plus une place majeure dans l’environnement.
Pour comprendre aujourd’hui ces phénomènes d’expansion urbaine majeure - où l’on construit, sans grande inquiétude de la nature qui nous entoure – il est important de porter un regard sur des pays - comme la France - qui ont connu ces phénomènes de grande ampleur par le passé.
Ce travail, commencé en 2011 se penche sur le regard que l’on a sur le littoral français. Un littoral bétonné, goudronné, qui obstrue l’horizon de la mer. Un littoral urbanisé qui cache le fil rouge de cette série, la mer, perpétuellement bloquée par ces structures.
Jusqu’au dernier grain de sable, l’homme a construit. Il a bâti des infrastructures parfois austères, paradoxales, contraires à la logique de la Nature.
Quel regard peut-on porté à cette nature factice, dénaturée, modelée ?
C’est la question que ce travail soulève sur notre littoral, sur notre environnement.
A travers ces triptyques, ces images contemplatives composées en travelling forment un « ancrage » qui conduit le spectateur à faire le lien entre son regard personnel et ses lieux impersonnels.
Ancrage/Mooring Point - France - 2011-2012 - © Clément Beraud